Lyrics from Songs not from films in French Part 2 - Francis Lai

VIVRE
Music by Francis Lai, lyrics by Pierre Barouh

Moi si j'etais de bois
je serais de ce bois
qui fait les goélettes
et je gifferais l'eau
sans penser au complot
des grands fonds qui me gueltent
moi si j'etais de fer
je croiseria le fer
je serais une dague
de celles qui se taillent
dans le coeur des batailles
des légendes un feu vague.

Vivre, vivre, vivre... vivre

Si j'etais un volcan
je jerais un boucan
tel que des antipodes
quelques siecles aprés
encore on parlerait
de ferreur et d'esode
Moi si j'etais le fleu
j'aurais pour qui le vent
de profondes caresses
et four qui ne veist pas
j'ofpirais un trèpas
de lumiere et d'intesse.

Vivre, vivre, vivre... vivre

Moi si j'etais le vent
je trainerais souvent
autour de la planéte
avec ou sans pitié
je n'aurais d'amitié
que pour les vraies tempétes
moi si j'etais la mer
j'aurais de ces coléres
a faire peur aux orages
luis je m'enfoncerais
au coeur de mes secrets
au coeur de mes mirages.

Vivre, vivre, vivre... vivre

Je ne suis qu'un garçon
et malgrè mes chansons
j'ai tant de manque à viore
que je cherche taujours
une forme d'amour
qui vienne et m'en dèlivre
oui je suis un gurçon
puisque j'ai mes chansons
je me sorvirai d'elles
pour mélanger ma voix
a tout ce que je crois
etre ce qu'or appelle.

Vivre, vivre, vivre... vivre

LE PETIT CINÉ
Music by Francis Lai, lyrics by Pierre Barouh

Le petit ciné d'en bas de chez moi
dans ma banlieue à Levallois
depuis hier
a des manières
qui me chagrinent
lui qui portait jusqúà mon lit
des relents de bruits infinis
c'est désolant
garde un silence de vitrine
je ne devrais p'tètre pas le juger
si vite s'il a tant changé
je vais attendre jusqúà demain
je verrai bien.

Le petit ciné d'en bas de chez moi
m'à plongé dans un tel émoi
en se taisant
que je suis en
pleine insomnie
et je reste là consterné
a revoir les vieux westerns et
tous les Charlots
qui me parlent au
coeur de leurs vies
toute la nuit j'ai confondu
mes réves aux remous attendus
qui je l'espérai
me viendraient
de mon ciné.

Le petit ciné d'en bas de chez moi
au petit jour restait sans voix
découragé
j'allais plongé
dans l'inconscience
quand soudain un bruit familier
de fusillades sans pitié
m'a tout à coup
rendu le goût de l'esperànce
comme un fou dans les escaliers
j'ai couru pour me retrouver
au milieu des marteaux piqueurs ds ouvriers
qui posément démolissaient
LE PETIT CINE D'EN BAS DE CHEZ MOI...

QUE VIVA VILAS!
Music by Francis Lai, lyrics by Pierre Barouh

Du Honduras au Paraguay
ils sont des miliers sur tes traces
Brésil, Argentine, Uruguay
face à l'occident qui s'agace
tout un continent sur tes traces
Que viva Vilas!
quand douleur et fierté enfouies
ne sont pas celles qui s'effacent
pour chaser la tumeur Malouine
et ne plus se voiler la face
a nouveau se voir dans la glace
Que viva Vilas!

Moi qui déteste les frontières
je ne souhaite pas que le sport
ne soit plus qu'un pauvre transfert
des guerres et de l'import-export
mais il y a tous ceux qu'on opprime
et qui ne peuvent que trouver
dans le sport un semblant de prime
aux malheurs qu'ils n'ont pas cherché.

(parlé)
Aussi je sais qu'il ne suffit pas de dètester une chose pour que cette chose n'existe plus...
Alors puisqu'il en est ainsi hélas, poursuit ce balancement sauvage de fauve qui se croit libre mais
prisonnier des limites du court et de son succès, soufle dans ta main gauche, sert, lifte, lob et passe.

Du Honduras au Paraguay
ils sont des miliers sur tes traces
Brésil, Argentine, Uruguay
face à l'occident qui s'agace
tout un continent sur tes traces
Que viva Vilas!

LA BICYCLETTE
Music by Francis Lai, lyrics by Pierre Barouh

Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette
On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette

Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
A bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes

Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette

HUIT HEURES À DORMIR...
Music by Francis Lai, lyrics by Pierre Barouh

Qu'on me parle d'une fontaine
moi je retrouve ma Vendèe
comme avant cette aube lointaine
ou malgré moi je l'ai quittée
autour de moi l'air se parfume
ca sent le foin l'herbe mouillée
un chant d'oiseau, un bruit d'enclume
et le vent dans les peupliers
pourtant cela m'est bein égal
jusqu'au moment fatal
oú ils m'auront en point de mire
j'ai huit heures à dormir.

Dans le lointain les heures sonnent
comme à l'horloge du couvent
dans mon village où plus personne
je ne verrai de mont vivant
et dans la ronde des visages
certains reviennent plus souvent
et dans la ronde des images
je revois tous mes jeux d'enfant
pourtant cela m'est bien égal
jusqu'au moment fatal
oú ils m'auront en point de mire
j'ai cinq heures à dormir.

Qu'on me parle de la mitraille
moi, je retrouve les combats
avec la peur qui me tenaille
et le dégoût d'être soldat
je revois tout même la fuite
stupidement droit devant moi
et puis vous connaissez la suite
le jour se lève et je suis là
pourtant cela m'est bien égal
c'est le moment fatal
je ne suis plus qu'un point de mire
j'ai le temps de dormir
je ne suis plus qu'un point de mire
j'ai le temps à dormir.